En 2016, j’enlève le haut !
Je tente régulièrement de trouver des solutions pour combattre mon anxiété et mes mauvaises habitudes respiratoires; Je suis souvent en apnée pour parler et manger, et j’ai pendant (trop?) longtemps respiré avec une seule narine;
Les huiles essentielles et autres tisanes apaisantes sont utiles (parfois) mais n’agissent que temporairement; Le cours de yoga aussi mais inaccessible pour mon porte-feuille (même s’il existe des vidéos en ligne gratuites, j’ai beaucoup de mal à être assidue devant un écran); Les séances d’acupuncture efficaces mais restreintes dans l’année.
Depuis septembre, un nouveau geste (essentiel) est apparu dans ma vie : passée l’entrée de mon appartement, j’enlève le haut ! En fait, simplement mon soutien-gorge. Ma poitrine et ma cage thoracique n’en sont que plus libre et (re)gonfler à bloc !
Cela fait déjà quelques temps que j’y pense… Et tout à commencer en Angleterre où j’ai fait la rencontre d’une personne « boxant » dans la même catégorie que moi – poids moyen disons (en somme le bonnet D – j’ai une soeur qui a fait du G en temps de grossesse, alors D, pour moi, c’est « poids moyen »; j’espère que les poids légers ne s’en sentiront pas offusqués…); Cette jeune fille de 24 ans (Amélie reconnaîtra sa cousine) ne portait pas de « ceinture thoracique dentelée » et pressait quotidiennement ses mains l’une contre l’autre pour muscler sa poitrine. Elle s’est décidée à enlever le haut suite à une étude menée par un médecin du sport bisontin (trad. de Besançon) affirmant que l’arrêt du port du soutien-gorge ne ferait pas tomber les seins mais les redresserait : maintenus, les tissus ne travaillent plus et s’étiolent, et les vaisseaux lymphatiques se ferment par manque d’oxygène (engendrant des problèmes d’élimination des toxines – voir l’article d’une naturopathe). Et je passe sur les problèmes de dos.
A défaut d’enlever le haut, maintenons nos seins dans une armure confortable en évitant d’être trop à l’étroit et de déborder du bonnet : en bref, acceptons de passer à la taille au-dessus même si cela demande un effort psychologique important (et je sais de quoi je parle, j’ai beaucoup bataillé contre moi-même sur cette question). Selon une vendeuse de Daarjeeling (oui, bon ça va !), la majorité des femmes porterait des soutiens-gorges inadaptés à sa morphologie (et j’en faisais partie, ma soeur ayant été depuis très bonne conseillère). Le décolleté au naturel sans effet cornet double (trad. Wonderbra) c’est aussi très sympa. Alors, par ici Mesdames pour savoir comment bien choisir votre soutien-gorge.
Après le No Poo, le No Bra. Un sujet qui mériterait d’être développé plus encore dans d’autres articles tant il y a à en dire…
En attendant pour bien commencer l’année, prenons soin de nos seins ! Santé !
Audrey
Liens
Deux mois sans soutien-gorge
Mieux vivre sans soutien-gorge
Bon, forcément, moi je boxe en « poids plume », donc le soutien-gorge est pour moi un objet exotique dont je me suis débarrassée il y a fort longtemps. J’ai quand même dû m’équiper de cet engin lors des mes deux grossesses et périodes d’allaitement (passage d’un bonnet A à un bonnet E oblige… ;-)). Et j’ai donc pu constater qu’au moment d’ôter le dit porte-seins, on se sent en effet vraiment libérée, on respire mieux y’a pas de doute. Bref, à bas l’oppression !!! 🙂
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Merci pour le lien vers mon article 😉 Et c’est bien que quelqu’un ayant un bonnet D dise que ce soit possible d’enlever le soutien-gorge, souvent les gens hésitent à cause de la taille de leur bonnet.
Bonne année 😉
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merci à toi gwen pour ce partage d’expérience, c’est important de ne pas se sentir seule dans l’aventure; ça va mieux en mode low-bra! Audrey
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Hummm je deviens célèbre????!!! Lol!!! Effectivement libérée, délivrée, le soir pour ma part… c’est pas faute d’avoir enchainé les séances de X O X O…(Exagérez la lettre X, en articulant plus que jamais, et alterner avec le O, et des muscles inconnus se réveilleront), et effectivement plus jeune, je pressais mes mains l’une contre l’autre…. avouons j’ai abandonné depuis, jouant plus dans la catégorie poids lourd…..
Juste une chose à rajouter, la taille de bonnet change tout au long de la vie… on grossit, on maigrit, on regrossit (ma vie résumée en 6 mots) donc il faut renouveler les soutifs en fonction et ajuster la taille! Pour ma part j’espère un jour côtoyé de nouveau le D, mon ami des 18 ans….. doux rêve…..
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x o x o ? ça veut pas dire bisous bisous ? !
faudra que tu m’expliques !
et oui t’es célèbre mais tout cela à commencer bien avant ce blog ! Audrey
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Bonjour Audrey,
Merci d’avoir parlé de ce sujet, vous rendez ainsi service à de nombreuses femmes! Le soutien-gorge est un véritable carcan silencieux pour les femmes, qui trop habituées, ne se rendent même pas compte à quel point il est mauvais pour la santé (et l’esprit). On en parle trop peu mais oui il peut occasionner des gênes respiratoires sources d’angoisse. Quand on sait en plus que la plupart des femmes ne portent pas la bonne taille (souvent sous-estimée) ça donne une idée de l’étendue du problème… mais le soutien-gorge ne se limite hélas pas à cela. Il est à l’origine de nombreux problèmes de santé… d’ailleurs merci pour votre lien vers mon site!
J’essaie de proposer une alternative à la désinformation et la mise sous silence des dangers du soutien-gorge. Et bien sûr de montrer des alternatives pour celles qui le souhaitent! En espérant que cela aidera toutes les personnes de bonne volonté 😉
à très bientôt,
l’auteur de http://www.freetheboobies.fr
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Merci pour ce joli message; c’est vrai qu’on est conditionné depuis l’enfance à porter des dessous féminins sans trop se poser de questions; j’ai mis un paquet d’années avant de m’en poser ! Merci pour tes conseils et ton très intéressant blog !
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